Les données sont échangées sous forme de MAC PDU. Ils constituent les unités échangées entre la couche MAC et la station de base.
Comme nous pouvons le constater, les MAC PDU sont composées de trois éléments. La première partie contient l’en-tête MAC sur 6 octets. La deuxième contient le Payload, il représente les données qui sont acheminées jusqu’à la station de base. Et la dernière partie est optionnelle et contient un CRC (Cyclic Redundancy Check) sur 4 octets.
Il existe deux types d’en-têtes MAC : les en-têtes génériques et les en-têtes de demande de bande passante.
Plusieurs champs sont communs au deux types d’en-tête MAC. HT correspond au type de l’en-tête, il permet de définir s’il s’agit d’une requête incrémentale ou agrégée. EC donne une information sur l’encryptage ; si ce paramètre vaut 0, les données ne sont pas encryptées. RSV permet de définir une réservation. CI est un indicateur de CRC. EKS donne l’index de la clé d’encryptage et le vecteur d’initialisation. LEN donne la longueur du paquet, celle-ci comprend l’en-tête, le payload et le CRC. Le CID donne l’identifiant de connexion. Le paramètre BR contient les informations de requête de bande passante pour le lien montant ; ce sont les informations de la station réceptrice possédant le CID contenu dans la trame.
Le payload est la partie centrale de la trame ; celle-ci contient les données. Comme les en-têtes MAC, cette partie se décompose en sous-parties.
Le payload est décomposé en différentes parties contenant chacune une sous en-tête et un message de management. Le message de management peut quant à lui encore être décomposé. En effet, il contient le type du message suivit du payload de celui-ci.
Comme nous l’avons évoqué précédemment, le WiMax est un protocole qui traite des données très diverses. La couche de convergence se doit ainsi de convertir les données pour les transmettre par la suite.
Comme nous pouvons le constater sur le schéma ci-dessus, les SDU reçus sont transformés en PDU. Le SDU constitue l’unité d’échange entre deux couches adjacentes. Les PDU permettent les échanges entres les entités sur un même protocole.
Le WiMax utilise deux types de duplexage ce qui lui permet de séparer le canal descendant du canal montant. Ces deux méthodes sont : TDD et FDD. Chacune d’elles présente des avantages et des inconvénients, qui pourront orienter dans le choix du type de duplexage.
L’utilisation de la méthode FDD nécessite l’attribution d’une fréquence différente au canal émetteur et au canal récepteur.
Ce mécanisme est très coûteux, c’est pourquoi une méthode hybride est utilisée par le WiMax. Celle-ci est appelée HFDD (half-duplex FDD). La principale différence entre cette méthode et le FDD est l’utilisation de différentes fréquences pour émettre et recevoir les données d’une station de base.
Ce schéma permet de constater que les stations full duplex peuvent transmettre des informations sur les deux liens. Les stations half Duplex ne peuvent émettre des données que sur l’un des deux canaux.
Cette méthode est principalement utilisée pour les applications qui nécessitent autant de bande passante sur le lien montant que sur le lien descendant.
La méthode TDD consiste à utiliser un seul canal pour transmettre les informations aussi bien sur le lien montant que sur le lien descendant. L’émission des données utilisera la même fréquence ; la distinction entre le lien montant et le lien descendant est effectuée grâce au temps.
Le mécanisme TDD divise les données en deux trames auxquelles différents time slots sont assignés. Cette découpe permet deux types de transmissions en utilisant la même fréquence.
Le schéma illustre la possibilité du WiMax d’adapter les time slots du canal montant ou descendant. Cette adaptation permette de transmettre beaucoup plus d’informations sur l’un des canaux.